Xavier Rudd

Xavier Rudd nous emporte avec ses sonorités aborigènes. L'Australie l'a transformé pour notre plaisir. Ses origines nous envahissent.

Et son site nous fait suivre ses engagements : protection de la faune, de la flore et de sites naturels. A voir absolument : www.xavierrudd.com.

Pour l'album de 2008 Dark Shades of Blue, les Inrock en disaient :

"Sous ses airs d’inoffensif surfeur environnementaliste, Xavier Rudd s’est imposé en six albums comme une alternative crédible à la paire Jack Johnson/Ben Harper. Moins lisse et limité que le premier, aussi recommandable que le second le fût à ses débuts, il règne sur un planisphère bien à lui, où se détachent les contours d’une Jamaïque décontractée, d’une Australie ancestrale et d’une Amérique des immensités solitaires. Son septième effort ne change pas la donne. On y trouve des pulsations reggae (Secrets et son bottleneck vorace), des ballades folk pour chialer sa mère dans le bush (Home), des percussions primitives et des envies de passer la nuit le nez dans la poussière (Shiver) – soit l’attirail habituel du songwriter cosmopolite et capable. Au milieu de ces bonnes vieilles racines, Rudd a pourtant fait germer une nouvelle graine : l’électricité. Plus lourd et plus opiacé, le son qu’il a forgé avec le molosse Joe Barresi (Bad Religion, Melvins…) réserve ainsi quelques surprises, à l’image de ce Up in the Flames qui hérisse les poils des oreilles et ferait fondre les semelles d’une paire de Blundstone. Surnaturel."

Riffx.fr sur le dernier album "Spirit Bird" :

"Injustement méconnu en France, Xavier Rudd nous offre une musique émouvante, complexe et qui vient de loin. D’abord parce qu’il est australien, un genre de bushman blond, grand défenseur de la nature qui s’en va pieds nus fouler toutes les scènes du monde. Ensuite, parce qu’il y a dans sa musique quelque chose de tribal qui doit réveiller une très ancienne mémoire génétique enfouie en nous. Entre une folk délicate et une world construite autour d’un squelette percussif avec bruits d’oiseaux, sons de la forêt et didgeridoo, son septième album "Spirit Birds" est une pause vitale dans un monde de fous.

Multi-instrumentiste, Xavier Rudd jongle de toutes les percussions du monde, souffle dans ses yidakis, forme un chœur d’enfants, jongle des doigts sur les cordes de différentes guitares et donne de sa voix légèrement écorchée comme un Neil Young apaisé et aborigène. À l’entendre on se dit qu’il a sans aucun doute cherché à faire une musique aussi belle que les paysages qu’il chante. Qu’il ne cherche plus, il a réussi."

I love !