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Ca-mille et une vie
26 mai 2013

Coachella Valley Music and Arts Festival. Weekend 1-April 12.

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Pour introduire ces trois jours, nous sommes allés sur la scène Out Door Theater pour écouter The Neighbourhood au premier rang. Ce groupe californien avait été un coup de cœur découvert via le site du festival quelques semaines auparavant, avec notamment le titre « Sweater Weather »  ou la reprise/réadaptation de  « Cry me a river ». Mais en live nous avons été déçus. Le chanteur manque de voix et de charisme et il est maniéré à jouer avec ses cheveux sans cesse.

 

Ensuite, nous prenons la direction de la tente GOBI située juste à côté. Un peu d’ombre nous fait du bien, le tout agrémenté par léger courant d’air.

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Là, se tient Justin Vernon, le chanteur de Bon Iver (voir article précédent) avec son groupe the Shouting Matches. Le set doit démarrer à 2 :05, mais 30 minutes plus tard les arrangements ne sont pas bons. Les musiciens sont perfectionnistes, et le rendu ne leur plait pas. Leur set sera donc de 20 minutes seulement. Du bonheur trop court.

 

Coachella s’est une organisation au millimètre près. Les 6 scènes offrent des shows de 50 minutes (pas une de plus), simultanément. Les artistes défilent chacun leur tour avec 20 minutes entre chaque set pour faire les arrangements de mise en scène mais aussi de son. Celui-ci est très bien réglé, pas besoin de bouchons d’oreille, pour diminuer les décibels et tenir 3 jours. Pour the main stage, il y a au moins six poteaux plein d’enceintes qui diffusent le son.

Nous nous baladons vers la tente Mojave une copie au toit rond de Gobi et son toit pointu, et Sahara une immense tente avec des lumières partout, des lasers … Une vraie ambiance rave party, de nuit comme de jour. Vers Gobi, Polica se produit, bientôt rejoint pour un titre par Justin Vernon. Nous profitons.

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Après, c’est la pause déjeuner. Le site offre une multitude de choix en nourriture (pizzas que je choisirai presque chaque soir, assiettes chaudes aux lentilles bio, des smoothies essayés le dimanche mais trop lourd, du poulet frit le samedi midi, des burgers pour le dimanche au déjeuner, des tacos…), il n’y a pas de queue. Nous commandons et sommes servis instantanément. Ensuite nous rejoignons la tente commune avec ses tables et bancs, (juste à côté de la tente YUMI stage bien connue des festivaliers et bondée car c’est la seule salle de concert fermée et climatisée avec des sofas et des tableaux aux murs façon manoir). Nous asseyons en bout de table à côté d’un groupe pour déjeuner. Ce rituel sera presque répété à chaque repas. Et, le dimanche midi, nous prenons place à côté de six mecs. Ils discutent rapidement. Nous mangeons sans les écouter mais certains mots me parviennent : ils sont français. Ce sera les seuls que nous croiserons. Ne venant pas pour parler notre langue, nous n’avions pas discuté.

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Durant ce laps de temps nous ratons le set de Jake Bugg. Coachella c’est un choix constant. Il faut se dire dès le départ que l’on ne verra pas tout. Mais carpe diem, profitons du moment présent. James Mac Cartney enchaine après Polica. Le fils du célèbre Beatles ne nous convainc pas. Il est seul sur scène avec sa guitare. Nous le laissons et déambulons encore pour se retrouver dans le magasin qui vend des cd et vinyl. Ils sont tous là avec en prime une séance de dédicace pour plusieurs artistes j’en reparlerai. Nous nous offrons The Shouting Matches et Two door Cinema Club et complétons en version « notre ami a passé sa commande » par Les Red hot Chili Peppers.

Mojave à 5 :20, nous avons rendez-vous avec Alt-J. Notre grande découverte de cet hiver. Ce groupe anglais joue une musique qui plait à nos oreilles. Tout le monde agite ses épaules  dans le rythme. We really like les triangles!

 

 

Le soleil commence à décliner, il se cache derrière l’horizon. Les premières notes de « You & I » retentissent. Le cadre est idyllique. Nous sommes au premier rang, la magie des Local Natives opère. Ce set est le meilleur à mon gout pour ce vendredi (Alt-J a assuré aussi mais nous étions trop en retrait). Les émotions étaient fortes, la musique m’a envahi, les coups de batteries font échos au battement des cœurs. Local Natives clôturent sur « Sun Hands » de leur premier album. Je vous laisse apprécier l’ambiance de la seconde vidéo. La première c’est une intimiste très très sympa.

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Pour retranscrire
l'atmosphère de cette soirée, je cite Les Inrocks : « Seule constante
dans ces chansons naviguant dans la brume : les harmonies vocales. La grande
affaire des Local Natives, qui chantent en chorales célestes leur psychédélisme
Haribo. On avait même oublié, avant de les voir et revoir sur scène, à quel
point c’était beau et bouleversant d’entendre cinq hommes chanter à tue-tête, emportés
par une allégresse communicative. Interprétée avec une telle ferveur, une telle
chaleur, chaque chanson joue le rôle de tube bienfaiteur, préférant la vie en
rose à la vie en morose. ».

Un peu de Yeah Yeah Yeahs, nous n’apprécions pas. La chanteuse crie trop à mon gout. Donc, nous passons à notre casier afin de changer de tenue pour le soir, et repas. La nuit est tombée, le festival s’est éclairé nous nous promenons dans la nuit : La grande Wheel brille de mille lumières, le do lab est encore plus rose, jaune et orange, l’usine est allumée  avec des éclairs à côté (des vrais produits par un poteau), nous croisons des requins et des papillons lumineux, les palmiers changent de couleurs constamment. Il y a du monde partout.  A ce moment-là, nous sommes au complet sur l’Empire Polo. Beaucoup sont regroupés à Infected Mushroom, ou sous la tente Sahara avec Wolfgang Gartner. La Rave a démarrée. Mais l’ambiance est très décontractée. Sur le site, nous ne pouvons consommer de l’alcool que dans des zones précises après avoir montré pattes blanches avec une vérification de la carte d’identité et un passage auprès des vigils. Ces espaces sont délimités et excentrés par rapport aux scènes. Il faut donc faire un choix. Les festivaliers préfèrent la musique. 

 

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Nous écoutons Blur à partir de 9 :55 pm sur la scène principale, bien placés comme d’habitude. Mais je tombe de sommeil. Nous profitons de son set et nous éclipsons. A lire les critiques plus tard, la prestation était très bonne et ils ont fait un come-back réussi.


Conseil pratique : pour encore mieux voir les photos de ce post, je vous invite à cliquer dessus. Elles s'affichent en meilleure qualité.

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